CYCLE ET RUPTURE SISMIQUES
L’objectif du thème 1 était de mieux comprendre l’évolution dynamique de la faille de subduction nord‐andine, afin d’en anticiper le fonctionnement sismique et d’estimer l’aléa résultant. Dans ce thème, nous proposions de développer les mesures GPS pour contraindre des modèles de couplage intersismique, détecter et étudier d’éventuels séismes lents et d’analyser de manière fine les séismes de magnitude supérieure à 6. Enfin, dans ce thème, nous proposions de développer et d’implémenter à l’IG-EPN des méthodes d’analyse rapide des séismes en s’appuyant sur les réseaux d’observation moderne alors en cours de développement. La plus grande partie de ces objectifs a été atteinte : nous connaissons maintenant les grandes lignes du chargement intersismique (Nocquet et al., 2014, Chlieh et al., 2014), nous avons détecté et caractérisé le premier séisme lent de la subduction andine (Vallée et al., 2013) et avons découvert un processus transitoire nouveau au Nord du Pérou (Villegas et al., 2016). L’étude des séismes lents au Nord de l’Equateur est en cours dans le cadre de la thèse de Sandro Vaca (thèse Paris 7, dir. M. Vallée, J.-M. Nocquet). Notre instrumentation était en place pour l’observation de la rupture du séisme du 16 Avril 2016 dont nous avons réalisé l’analyse détaillée (Nocquet et al., soumis). Dans le cadre de cette thématique, le travail d’acquisition et d’analyse des données géodésiques se fait au sein d’une collaboration tripartite avec l’IG-EPN, l’IRD et l’Instituto Geografico Militar d’Equateur (IGM) qui fonctionne bien. Par ailleurs, il existe des liens naturels avec les projets connexes au Pérou à travers la collaboration avec l’IGP-Lima (thèse J.-C. Villegas) et l’IGN Péruvien. Une collaboration avec le Servicio Geológico Colombiano (H. Mora) est en cours de développement.